» Mais que fais-tu?[Pv Maestro]

» Mistral. a écrit:

Peut-être avais-je bien fait de rester plus longtemps sur ce territoire, que je savais, était en guerre. Mais restant à l'écart des batailles, .

Petite incruste pour signaler qu'il n'y a pas de guerre sur Arkhàs, simplement des tensions à certains moments ^^

[Kerigan, j'ai rectifié ma phrase]

Les pas lourds d'un animal fit relever ma tête. Un loup tricolore me faisait face, en fait, il était assez loin et il semblait distant, froid et ne voulait rien savoir de moi... Il me fixait comme si ses yeux me lançaient ''Je ne veux rien savoir de toi, fous-moi la paix...''. Ce loup ne m'inspirait aucun confiance... Je fis comme si je l'avais pas vu, comme si mon regard l'avait traversé, comme si le loup était camouflé par les couleurs qu'offraient la nature. Le loup mystérieux paraissait mort de faim et semblait se poser des questions. Son regard pesait sur moi, mais je fis comme si rien n'était et me mit de côté. J'entendis les pas marteler le sol, lourds, encore... Je me retournai, le loup allait droit vers moi, déterminé à passer devant moi, comme s'il ne m'avait pas vu... Justement, il passait entre moi et l'arbre, frôlant mon pelage blanc comme neige. Je frissonnai à son contact. Et lui aussi semblait avoir frisonner à mon contact... Il s'immoblisa derrière. Je me retournai pour lui faire denouveau face. On aurait dit qu'il supliait le ciel que je me désintéresse de lui, mais pas de chance! J'étais une louve curieuse de nature et parfois, ma curiosité dépassait mes pensées. Je le scruptai, comme si je pouvais m'infiltrer dans son esprit. Il semblait sans coeur... et totalement désintéresser de moi... Il paraissait irrité de rester là, sans bouger...

Mes oreilles se redrèssèrent. J'avais entendu des bons derrière moi. Sans faire attention au loup, je me retournai et regardai les alentours pour voir l'animal qui détalait. J'aperçu enfin le lièvre s'enfuir. Je partis à sa poursuite. Je voulais rendre service au loup que je ne connaissais pas. Peut-être que s'il avait le ventre plein, il deviendrait plus aimable? Bien sur, j'étais plus rapide que l'animal et la course fu de courte durée, car je lui sautai à la gorge, l'éttoufant sur le coup. Fière, je revenai sur mes pas, ma proie pendant entre mes crocs. Le loup était encore là. Je déposai la carcasse à ses pattes et plongeai mon regard dans le sien.

« Mange stp... »

Peut-être qu'il n'accepterait même pas mon ''cadeau'', mais cela donnerait parfaitement sa personnalité. Se débrouille seul, mange seul, reçoit rien de personne, déteste tout le monde, veux rien savoir des autres, seul et encore seul... J'attendis qu'il se jette sur la proie. Et puis, s'il ne le mangeait pas, ça serait gaspillage... Je n'avais pas vraiment faim, donc s'ille laissait là, j'y toucherais presque pas...

[J'aime trop ton post Maestro! ]

[good ]

Il me fusilla du regard, mais je le soutenai, faisant de mes yeux, inquisiteurs. Sa voix était froide et était claire. Mais je savais qu'il était mort de faim et qu'il se retenait très fort pour ne pas pencher la tête et prendre le lapin gentiment et le manger... Je crois qu'il pensait que s'il acceptait mon offre, il devra me rendre la pareil. Pfff. Comme il l'a vu, je sais très bien me débrouiller, question chasse... Et je n'ai pas besoin qu'il me redonne la pareil. J'avais ça que pour l'aider et peut-être faire connaissance... J'insistai:

« J'y tiens... »

Je plongeai mon regard dans ses yeux lançant des éclairs. Je n'avais pas peur de lui, je ne voulais certainement pas le provoquer non plus, même si je crois que je forçai un peu la note là. De ma tête, je poussai le lièvre plus vers lui, insistante. Un long silence s'installai entre nous. Ce silence démangeait mais je me retins de me "gratter"... Là, il me dévisageait comme si j'étais un autre et son regard était intérogateur. Mais à quoi il pensait? Je penchai la tête sur le côté mais redevint normal quand je me dis que je devrais peut-être me présenter, pour qu'il arrête de me fixer ainsi, ça devenait gênant...

« Euh... Je suis Mistral, Solitaire... »

Je sais qu'il ne me connaissait pas. Et je ne le connaissais pas moi aussi. Je savais aussi qu'il ne se sentait pas à l'aise à mes côtés. Je le sentais résister. Il voulait s'en aller, mais sa façon de faire avait piquer ma curiosité et malheureusement, parfois ma curiosité avait besoin qu'on l'hydrate, donc...Je m'asseoyai, preuve que je ne bougerai pas d'ici et que j'étais déterminée...

Il leva les yeux vers le ciel et soupira ensuite, comme exaspéré par ma détermination. Mais entre ça, un mince sourire s'était dessiné sur ses lèvres. Comme s'il était amusé à la fois. Il finit par se présener, à son tour. Maestro. Ce n'était pas une parole qu'on disait dans un orchestre? Vague souvenir... Mais tout de même, c'était un joli nom, pourtant je ne savais pas si ce nom représentait sa personnalité, peut-être que oui, peut-être que non... C'était aussi un solitaire. Je comprenais, vu le comportement qu'il utilisait avec moi. Ça m'aurait bien surprise qu'il soit accepter dans une des meutes... Et j'aurais dû le savoir qu'il était Solitaire, grâce à son odeur, mais j'étais plus intéressée par son caractère que sa meute...

Maestro finit par s'asseoir à son tour. Mais il était toujours tendu. Comme si une partie de lui lui ordonnait de partir, mais que l'autre lui disait de rester. Et celui qui lui disait de rester avait le dessus puisqu'il restait la... Son visage devint plus décontracté aussi. Bien différent du regard froid et distant qui me fusillait tantôt... Il détourna le regard vers le lièvre à ses pattes. Ensuite moi et encore le lapin. Comme s'il se posait encore la question que s'il devait accepter ma demande ou pas... Et soudain, il me dit qu'il mangerait seulement si je participait aussi. Ah bien, si c'est ça qu'il veut. Je mangerais qu'un peu car je n'avais toujours pas faim... Lui par exemple était encore plus affamé... J'inspectai son visage. On aurait dit qu'il n'acceptait pas ses paroles, comme si ça avait sorti tout seul... Je souris. Ah bien Ahbien, il semblait s'intéressé un peu à moi.

« Bien sûr! »

Je reportai mon attention sur la carcasse et penchai la tête pour déchirer un morceau de viande. Le sang s'avait égouté pendant que nous parlions et était devenu froid... Mon morceau était petit, je voulais lui laisser le plus, car il en avait bien plus besoin que moi. Et puis, il a demandé que j'y fasse part, que ce soit un gros ou un petit morceau, j'y faisait part... J'arrachai un bout du morceau et l'engloutit. Je finis bientôt mon morceau complet et je reportai mon attention vers Maestro.

Je finis par m'étendre au pied de l'arbre. Maestro commençait par engloutir des lamelles de viande. Je le savais qu'il était affamé... Je n'avais pris qu'un morceau et c'était assez pour moi. Ce morceau n'avait que boucher ce petit creux qui était dans mon ventre. J'examinais le loup, lui aussi d'ailleur me scruptai, parfois il détournait le regard, surement pour pas que je me sente gênée par ce regard. J'allais de son repas presque finit et lui, et ensuite l'arbre à côté, et sa cime... Je reposai mon regard sur le loup quand il m'interpella. Je le fixai, intérogatrice. Un moment passa et je vis un sourire arrivé et partir aussitôt. Je souris à mon tour, mais lui resta. Le loup qu'il me toisait plus loin avait totalement changer maintenant à mes côtés. Il était plus chaleureux et décontracté. Pourtant, je sentais qu'une partie encore voulait qu'il me largue là... Mais l'autre, voulait me connaître, c'était sûr, car il m'avait interpellé pour me poser une question non?

Ah non, il déclara que ce n'était pas important. J'imagine que ce n'était pas une habitude pour lui de manger en compagnie et de vouloir poser des questions. Tout le contraire de moi, en tout cas, moi, j'avais de la misère à tenir ma langue... Mais je ne voulais pas vexé les gens autour de moi, donc je me retenais et attendait que la personne soit détendue et en accord pour que je pose une foule de questions. J'étais un peu déçue qu'il ne me pose pas de question. C'était rare que c'était qui se faisait passer un intégotoire...

Je fixai le reste du lapin, j'imagine que dans quelques minutes, il en restera plus une miette... A part les os, peut-être... J'étais curieuse de savoir qu'est-ce qu'il voulait savoir. Je plongeai mon regard dans le sien et sourire, un sourire bien charmeur et enjoleur, mais pour moi, c'était un sourire normal...

« J'aimerais savoir, qu'est-ce que tu voulais me poser comme question, tantôt? »

J'attendis qu'il me répondre. Quelle soif de savoir que j'avais en moi, j'avais elle pourrais arrêter. Mais je ne crois pas que cette curiosité était un défaut car je fuinais pas dans les affaires des autres. Je restais polie et j'attendais que la personne à qui j'ai posé la question veuille bien me répondre... Mais il en a qui croit que c'est un défaut car il trouve sa gossant de se faire poser plein et plein de questions...

Un silence s'installait, pas très opressant, je savais que le loup réfléchissait. En en voir sa tête, on aurait dit qu'il essayait de transformer sa question, pour ne dire la question qui voulait me poser il y a quelques minutes déjà...

Avec comme un sourire triomphant, il me posa enfin sa question. D'oèu je venais. Oui, il avait raison, chaque être me posait cette même question... Roh, je croyais que ça serait plus intéressant... Mais je peux bien encore le redire. Je vivais loin, plus au Nord, à des kilomètres d'ici. Mais puisques je suis solitaire, je changeais bien sûr, tout le temps de place...

« Je vivais au Nord, loin, à des kilomètres d'ici. Ma mère est déccèdée et ma famille s'est donc éparpillée. Puisque nous étions solitaire, nous restions à aucunes places, longtemps. Je suis venue plus vers le Sud, pour enfin venir ici. Et vous? D'où arrivez vous? »

Mes pupilles étaient devenues des points d'intérogations. Comme d'habitude, une soif de savoir m'envahi. Mais j'imagine qu'elle sera apaisée bientôt. J'attendis patiemment sa réponse. On voyait bien qu'il aimait plus qu'on lui pose des questions que si c'est lui qui les pose, pourtant, j'imagine qu'il en recevait très rarement des questions, ces temps-ci...

Je repensai à mon passé. J'avais eu une belle enfance, vrai. Voyageant à travers le monde, par-ci par-là... C'était bien sûr plus amusant avec ma famille. Mais que voulez-vous? Un ne peu définitevement rester avec une même personne, ou plusieurs. Quelqu'un devait partir et se fut ma mère. Puisque c'était notre point d'union, notre noeux, il s'est défait et nous nous sommes éparpillés sur le continent. Quel dommage, pareil. Je revins au présent et posai mon regard sur Maestro.

Il semblait très attentif à ce que je disais, sûrement pour que ça soit "graver" dans sa mémoire. Même si peut-être qu'on se séparera... Et puis, à la fin de mon petit "récit", j'entendis un bruit venant de Maestro. Et puis, il plongea la tête pour arracher un morceau de viande de la carcasse du lapin et le mangeant. Était-ce vraiment la faim ou un grognement réprobateur? Je n'étais pas sûre que c'était la faim.

Il me souria, gêné et me raconta. J'imagine que son passé a été difficile, car il me répondit le strict nécessaire. Il semblait satisfait, comme s'il n'avait pas eu trop de difficulté à prononcer ces paroles. Pourtant, Une autre question me vint à l'esprit. Que signifiait ces "éléments pertubateurs"? Maestro l'avait prononcé bizarrement. Mais à cause de cela, je me retins de poser la question. Car part la façon dont il m'a répondu, j'imagine qu'il neme répondrait même pas à celle-ci... Je m'imaginais plein de scénario pour savoir que signifiait pour lui ces deux mots... Mais je me dis que pourrais créer plein de réponses et de même pas avoir la bonne. C'est ce faire des idées enfin de compte...

Le silence revint entre nous deux. Puisque je ne voulais pas poser la question, et lui ne me questionnait plus, aussi. Peut-être cherchait-il quelque chose pour repartir la conversation. Je devrais peut-être chercher moi aussi... Ah non, y'a juste cette question qui trotte dans ma tête. Et pourtant, je sais bien qu'il a des millions d'autres questions que je pourrais lui poser. Mais non, c'est celle-là qui me préoccupe. Maudite soif de savoir... Je fronçai les soucirls et plissai les yeux pendant une seconde, réprobatrice envers moi-même. Je fixai Maestro, voir s'il avait trouver quelque chose...

Un silence non-opressant régnait. On entendait presque pas les gazouillements des oiseaux environnants... Je fixai Maestro qui semblait dans son passé, à se morfondre et à s'acuser d'un affaire d'un je ne pouvais mettre la patte... Dommage que son expression était direct, disant de ne surtout pas lui poser la question, car c'était sûr qu'il n'y répondrait pas. Donc je mis tenais et j'essayais tant bien que mal d'en trouver une autre pour continuer la conversation...

Je me souvins que le loup qui était devant moi avant vraiment changer. Lui qui me fusillait du regard tantôt était entrain de manger la proie que j'avais chasser et me faisait un sourire réconfortant. On aurait dit que son coeur s'était quelque peu allèger. Curieux...

Je ris en voyant la mine qu'il fit lorsqu'il prit une autre bouchée dans la carcasse. J'imagine que la chair s'était refroidie depuis que je l'avais tué. Bah j'imagine qu'il s'y fera car il semblait encore affamé. Il me regarda encore une fois et délaissa son repas pour s'étendre sur le côté et balayer de son regard les environs. Il semblait à l'aise et détendu. Tantôt il était raide et méfiant. Me faisait-il plus confiance? Pour ma part, je me détendai aussi, je lui faisais confiance. Je ne crois pas qu'il me planterait là, après que je lui aille offert un repas. Sinon, je m'aurais tromper à son sujet et il m'aurait utiliser... Je déposai ma tête sur mes pattes allongées et soupirai. Que faire maintenant?

Le silence règnait, mais il n'était pas opressant, au contraire, je le trouvai confortablement, si je puis utiliser le mot. Je savais que le loup me détaillait, discrètement, mais je m'étais habituée et je le laissai faire. Pour ma part, je regardai au loin, fixant la cime des arbres ou les oiseaux qui prenaient leur envol. J'écoutai le léger vent qui était présent ainsi que le sifflement des oiseaux. Je sentais l'odeur du loup proche de moi et puis les odeurs agréables de la nature tout autour de moi. Je soupirai et c'est à ce moment que le loup repris la parole, disant qu'il était désolé de ne plus savoir quoi dire. Je levai la tête pour plonger mon regard dans le sien. Moi qui était la curiosité incarnée, ne savait pas vraiment quoi dire non plus. Une seule question trottait dans ma tête, et j'avais peur de le blesser et qu'il s'en aille si je lui la pose. Je décidai de le questionner à propos de chose anodine, à propos de sa vie de solitaire. C'est sûr que ça allègera pas ma soif de savoir, mais cela me distrayera peut-être.

« Combien d'années êtes-vous maintenant solitaire? »