Des fois je me demande...

Des fois je me demande, comment je peux m'y prendre.
Topic privé avec Imilioël

Il faisait beau, ce jour là, ce premier jour de mon arrivé sur Arkhàs. Je ne trouvais pas ça réjouissant, ou autre chose. Bon, voilà il faisait beau et je m'en foutais. Cela faisait bien longtemps que le temps -au sens de la météo- n'influençait plus sur mon comportement ou mon humeur. Celle-ci d'ailleurs, stagnait au même niveau depuis un bon moment aussi. Je soupira, la mine renfrognée et triste. Je tentais de me concentrer sur autre chose que ce que je me démenais à cacher, quelque chose que je voulais oublier. Tiens, le paysage, pourquoi pas ? Je n'avais même pas prêté la moindre attention à l'endroit où je me trouvais. J'étais visiblement monté en haut de montagnes, assez abruptes mais pas insurmontables. Il y a avait aussi un grand lac: j'allais pouvoir m'y abreuver, bien que je n'en n'éprouve pas le besoin. Je m'y rendis d'un pas las et lent, le lac n'était pas à trois mètre de moi. Je courbais mon dos ainsi que mon cou pour me pencher vers l'eau qui semblait plutôt fraîche. J'ouvris la bouche et baissa la tête jusqu'à ce que ma langue effleure l'eau. Ce n'est qu'à ce moment que je commença à laper rapidement. L'eau était fraîche, juste bien pour se baigner, bien que je n'en eu pas l'intention. Le liquide, coulant dans ma gorge, me fit le plus grand bien. Je ne m'aperçus qu'après avoir bu que ma gorge était nouée par la sècheresse. Bah, je ne porta pas plus d'attention à ça et m'en retourna à ma dernière position. Je n'attendais rien de bien particulier, d'ailleurs je n'attendais simplement rien. Je ne m'ennuyais pas non plus, je ne savais juste pas quoi faire pour ne pas avoir de "mauvais souvenirs". Mon pelage était impeccable, je l'avais nettoyé pas longtemps avant, si ce n'était que quelques heures. J'avais chassé et m'étais remplit l'estomac pour la journée. Je n'avais absolument rien à faire... Je soupira de nouveau, m'attendant à voir surgir quelqu'un: heureusement personne à l'horizon. Ce n'est pas que j'avais peur: enfreindre les règles me plaisait plus que autre chose, c'était juste que je ne cherchais pas la compagnie des autres. Avoir une louve, un loup ou un quelconque autre animal dans les pattes me déplaisait. D'ailleurs, je ne manquais jamais de le faire remarquer, je voulais rester solitaire et libre, c'était tout. J'émis un grognement d'indignation quand j'entendis des pas, assez silencieux mais vu le silence qui plombait autour de moi, je pu les percevoir.