Vide. Silencieuse. (PV Night)

(un peu fait à la va-vite je ferais mieux au prochain message) Wink

Les coussinets sombres du jeune loups foulaient rapidement le sol pierreux. Son rythme était cadancé, élégant, ses muscles tendus. Sa démarche était souple et féline, et seul quelques pierres mal plaçées dévoilaient le passage de Lorcan. Ses yeux bleutés fixaient avidemment tout l'espace autour de lui. Il contemplait l'horizon devant lui, qui de son aube fraîche recouvrait les praires de la rosée. Un semblant de brouillard troublait l'apparente quiétude de l'endroit. Lorcan étudiait de même ce qui se trouvait à ses côtés, et tendait l'oreille pour vérifier que tout bruit anormal ne lui échappait pas. Il avait appris, au cours de ses années de liberté, que le danger véritable ne venait que rarement de devant, mais plutôt de derrière. D'ailleurs, ceux de son espèce n'étaient-ils pas réputés êtres des animaux de l'Ombre, plus rusés que la normale ? Mais qui diable aménait Lorcan ici, auras-tu tôt fais de poser la question ? Non ... Il ne choisissait pas son chemin ni sa destination en connaissance de cause, mais errait plutôt sans but, au hasard. Il souhaitait trouver -enfin - l'Alpha du clan auquel il voulait appartenir. Il désirait connaître les lieux, avoir un but, enfin ... car en vérité Lorcan choisissait de se rallier à cette meute ne serait-ce qu'un peu en désespoir de cause. Il désirait avoir un but, peut-être plus de relations … Le beau loup noir ne savait pas vraiment …

L’esprit alimenté de ses réflexions, guettant avidemment une présence, le loup à la ourrure noire avançait rapidement. Ses pattes semblaient fouler le sol sans vraiment l’atteindre. Son attitude semblait aisante : sans peine il évitait nombre de pièges dans lquels seraient tombés d’autres loups, sans même vraiment réfléchir. Ce n’est que quand le prédateur fut arrivé au sommet de la falaise qu’il remarquât la vallée qui s’étendaient. Elle semblait vide de tout habitant. Il fallait remarquer au passage que l’accès en était escarpé et peu praticable. Mais à ce point ? Lorcan fut près à rebrousser chemin. Ce n’était pas ici qu’il trouverait enfin l’Alpha. Enfin … Pourtant une intuition l’attirait dans cette vallée solitaire et après un vague moment de réflexion, Lorcan étudiat les accès possible. Le chemin pierreux était une option possible, mais semblait trop simple. Cependant, une rivière qui semblait peu profonde serpentait jusqu’à la vallée vide.

Quand soudain …
Un bruit l’attira derrière lui.
Et une odeur.
Une odeur de loup.

Une louve , grande .... à la démarche d'une ange trotinnait dans les environs , prennant son chemin habituel pour rentrer dans la vallée . Sa fourrure blanche se colla a sa peau au souffle du vent , et ses yeux s'embrouillèrent de larmes par cause de se vent . La louve plissa ses yeux bleus foncés pour éviter plus de ses larmes fatiguantes qui lui troublaient la vue . Elle s'arreta au loin , sentant un loup et voyant sa forme devant le chemin secret à la vallée . Night , la dominante , n'était pas du type a parler très souvent , non ... pas hors de timidité , mais justement car elle trouvait la plupart des loups ou louves stupides parfois . Night ne parlait jamais pour rien dire . Elle continua à marcher néanmoins la présence du male non loin . Des pas ni rapide , ni lents ... juste comme elle le sentait , à son rythme relaxé et silencieux . La grande louve élégante s'élanca dans une marche plus rapide ... quoi ? C'est de l'exercise ... et il fallait bien qu'elle garde de bons muscles . Elle arriva proche du loup et l'observa de ses yeux vides d'émotions . Des yeux froids et sans compassions . Elle n'aimait pas qu'on la vénere ... à cause de sa dominance . Peut-etre ne dirait-elle pas toute son identité . Meme si la plupart connaissait son nom , peut etre que pour ce loup ce n'était pas le cas ? On verrait .

Lorsque Lorcan fit volte-face, il s'aperçut qu'il ne s'était trompé que sur un point. Le loup n'était pas un loup mais une louve. Maigre détail, diraient-certains ... Pourtant le loup noir en était désormais certain : les femelles étaient de redoutables combattantes. Alors que de nombreux mâles sous-estimaient l'acharnement et l'absence de pitié qui existaient chez certaines d'entre elles. Même, physiquement, les louves n'étaient pas les douces créatures maigres que l'on voulait faire croire. De grante taille, arborant une fourrure d'un blanc voyant, la louve observait Lorcan de ses yeux bleutés. Ses prunelles semblaient froides et indifférentes. Cruelles ? Non,, tout du moins Lorcan ne distinguait pas cette étincelle caractéristique. Pas encore peut-être. Elle semblait attendre . Attendre quoi ? Que le temps passe, qu'il déclinâsse son identité sans faire d'histoires et lui demande la sienne ? C'est ainsi que d'une voix presque ... ironique ? Non, plus empreinte de neutralité mais ... un soupçon arrosé de ce sentiment., il commença.

" Bien le bonjour, demoiselle ... "

Non qu'il fut un grand bavard, au contraire, Lorcan était un solitaire. Qui d'ailleurs ne rechignait que rarement à parler. Avec ceux qu'il jugeait ininterressants ou de sujets sans véritable engouement. D'ailleurs, avec qui aurait-il pu parler ? Les loups étaient tendus, prompts à la baguarre, et pour le moins peu enclins à parler. Serait-ce le cas de la louve ? La grande louve, d'aillleurs. eur différence de taille était plus que visible, bien nette. Mais était-ce la taille qui fait la différence ? Je crains que non ...
Lorcan adopta un air neutre, en compagnie de cette louve qui de totue évidence semblait apte à occuper un poste important. Etait-ce un Alpha, un chef des armées, ou bien des chercheurs ? Ou bien avait-elle choisi une vie solitaire ? Oui, de nature, Lorcan était curieux. Trop curieux, d'ailleurs. Ce que certains appellent vilan défaut l'avait parfois entraîné dans de facheuses situations. Lorcan croisa un instant le regard de la louve. Par respect, ceux de sa race évitait de regarder les autres de cette manière, ce qui était inconvenant. Même si Lorcan n'avait eu que les rudiments de ce que l'on voudrait appeler bonne éductation, il connaissait cette " coutume ". Sans le baisser, il détailla de ses prunelles bleutés l'inconnue, patient.